Fred de Casablanca est un pseudonyme. C’est l’association de mon prénom et de la ville dans laquelle je suis né. Je photographie depuis que mon père m’a offert un appareil photographique le jour de mes quinze ans. Cela a été un coup de foudre. C’était un Yashika Electro 35 à visée télémétrique. Je me suis mis à l’apprivoiser lentement. J’ai fait surtout du noir et blanc car la couleur coûtait plus cher. En tout premier j’ai réalisé des portraits de mes parents, sœurs et amis proches. Je le trouvais très beau ce boîtier et j’aimais le prendre pour mettre mon œil à droite dans le viseur avec mon œil gauche qui scrutait ce qui se passait hors cadre. Cela m’a aidé dans mes premières recherches créatives. A 17 ans je suis tombé bouche bée sur une exposition de Jean-Loup Sieff et cela m’a donné des perspectives nouvelles. Notamment dans l’utilisation du grand angle que j’affectionne particulièrement. Au gré des rencontre je me suis familiarisé avec le sténopé, les appareils polaroid, le moyen format et le Holga. Je suis plutôt un ‘’street photographer’’ car je me promène toujours avec un boîtier sur moi à l’affut d’un instantané de vie. Henri Cartier Bresson, Raymond Depardon, Elliot Erwitt, Diane Arbus et tant d’autres m’ont nourri dans ma démarche. J’ai la chance de souvent voyager et cela participe à ce besoin d’être photographe. Les séries sur ce site représentent plutôt bien mon travail. Vous allez remarquer certaines obsessions : les mains, les passages piétons, les arbres dans la ville, les Christ abandonnés ou bien les vitrines.